2. Le réseau hydrographique

Le réseau hydrographique peut être représenté avec un chevelu plus ou moins développé. Le développement du chevelu est lié à un paramètre : le seuil de surface à partir duquel on observe une circulation permanente de l'eau. Ce seuil de surface varie d'un substrat géologique à l'autre. Il dépend aussi d'autres paramètres géologiques : le taux de fracturation, l'âge des surfaces d'érosion, etc. Globalement, compte tenu de la géologie de la Bretagne, ce seuil de surface est assez peu variable : il va d'environ 25 hectares sur granite à environ 100 hectares sur schistes (Mérot, communication personnelle).

Dans une représentation à l'échelle du 1/500 000, on ne peut pas représenter tout le chevelu du réseau hydrographique. Il peut être utile de choisir un seuil de surface de l'ordre de 100 à 650 hectares (Carte 3).

Carte 3 : Le réseau hydrographique avec un seuil de 650 hectares.
( Version carte 3 plus détaillée : légende, 34 K)

Par contre, dans des représentations au 1/25 000, on peut souhaiter représenter le chevelu hydrographique dans son intégralité. Notons que le réseau hydrographique déterminé par les techniques de MNT correspond à un réseau théorique qui peut être localement différent du réseau hydrographique vrai.

Dans le but de participer à la constitution d'une base de données géographiques du réseau hydrographique de la Bretagne, nous avons élaboré un fichier contenant des données relatives à environ 1490 biefs ou tronçons de rivière de Bretagne. Ce fichier comprend le nom du bief ou tronçon, le numéro du bassin versant auquel il appartient, ainsi que son code. Les biefs ou tronçons sont classés en fonction des rivières principales dont ils sont les affluents. Le Tableau 3 présente un extrait de ce fichier pour l'Arguenon et la Rosette.


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